cloud atlas quantique

Une des interprétations que l'on peut faire de ce film repose sur le quantique.

Chacun des personnages est lié l'un à l'autre, comme le sont des particules qui constituent un tout.

Ce tout n'a de réalité que par l'existence des sentiments exprimés et ressentis  par chacun des intervenants.

Sa réalité matérielle n'a de signification que pour ceux et celles qui  interagissent avec.

Ainsi la liberté qui guide ce film est un tout, elle n'a d'existence matérielle que pour ceux et celles qui se battent pour l'obtenir.

La surface de la mer sur laquelle navigue le bateau, n'a de réalité que pour des observateurs, elle n'a pourtant pas d'existence matérielle, elle n'est constituée que par des molécules d'eau, et dans le film, on ne cesse de nous le dire, nous interagissons les uns avec les autres, nous somme un tout, nous formons un ensemble mais celui-ci n'a pas de réalité et pourtant il existe.

Et ces hommes qui se dévorent au sens strict du terme (cannibales) ou au sens figuré (dévorés par leur passion, leur cruauté...) ne sont que les reflets de ces interactions, comme ces particules qui se heurtent et libèrent de l'énergie, qui se dévorent pour continuer à exister, car rien ne disparait, tout se transforme au cours du temps, sous une forme ou sous une autre.

Le temps est une illusion, il est relatif, nos destins et actions sont des illusions, l'observation leur donne un sens, passant de probabilités de se faire ou non, à une réalité virtuelle.

Les sentiments sont immatériels et pourtant chacun les ressent et guident les acteurs dans ce film vers des destinées qu'ils peuvent maitriser à condition de savoir ne pas répéter leurs erreurs.



24/03/2013
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